Lecture

mardi 14 septembre 2021

La femme chocolat - Gheorghe Mihaescu. Traduction Gabrielle Danoux.


 J'ai été contacté, voilà quelques semaines, par Gabrielle Danoux pour découvrir ces romans, directement traduit de l'oeuvre de Gheorge Mihaescu, auteur roumain de naissance. Merci pour cette découverte.

Un petit mot de l'écrivain d'origine : né en Avril 1894 et décedé à 41 ans en Octobre 1935. En hommage à son grand - père, il prend le pseudonyme de Gib Mihaescu et commence à publier des nouvelles dont "la femme chocolat" en 1933. 

Gabrielle Danoux est une traductrice, née en 1975 en Roumanie et aujourd'hui, également auteure.

 Passons à la lecture maintenant ! Ce qui m'a plus en premier lieu, c'est le titre et le résumé du livre. La première de couverture ne doit pas faire fuir un lecteur, ce qui compte dans un livre, ce sont les mots 😊

            " Lucian Negrisor est amoureux de la femme chocolat. Passez votre chemin si vous êtes à la recherche des saveurs habituelles proposées dans une certaine littérature roumaine, où l'éveil des sens se contente d'évoquer les « spécificités nationales ». Quand il ne s'agit pas des privations ou pénuries de toutes sortes, la joie ou la jouissance découle de viandes et d'alcool labellisés cuisine nationale (mititei, sarmale, muraturi, dorobant, braga). La sensualité de ce bref roman, presque une longue nouvelle, réside dès le titre dans un goût plus raffiné, celui d'un produit de luxe pour l'époque (1924). Le doux-amer du chocolat dénote les ambiguïtés de la conscience du personnage principal. « Toute-puissante sauvagerie de l'imaginaire enfantin » (Louis-René des Forêts) ou hallucination amoureuse proche d'une certaine forme de science-fiction ? Jeune Werther maladroit, il se balance entre deux femmes, entre le gouffre et le salon de mademoiselle Eleonora, ivre de sa seule couleur, il tient le lecteur en haleine                                            encore bien après la fin du roman.  "  

 

Pour être totalement honnête, je n'ai pu "rentrer" dans l'histoire que vers le milieu du livre. Les débuts m'ont paru flou, obscure, étrange également. Une drôle d'ambiance règne dans ce roman. On y fait la connaissance de Negrisor, personnage amoureux de deux femmes, Mademoiselle Eléonora et Sari. 

L'une a la peau couleur chocolat, un charme qui l'attire sans aucun doute, la seconde a le peau très pâle, un enfant et une gentillesse à toute épreuve. 

Mais ce qui aurait pu être un triangle amoureux classique ne le sera pas ici car un deuxième triangle apparaît. Modreanu, un ami de Negrisor, convoite aussi la femme chocolat. Mais qui aura l'avantage selon vous ? 

Negrisor est un personnage qui vit avec ses hallucinations, ses non dits, sa jalousie faute de vraie déclaration d'amour. L'ambiance général du livre est à la limite du fantastique, ce qui donne parfois selon moi, une ambiance un peu oppressante. 

Dans l'ensemble, j'ai bien aimé le livre même si j'ai ressenti des difficultés à comprendre le déroulement de l'histoire au départ. Ce n'est pas un grand coup de coeur mais en tant que lectrice passionnée, j'ai pu découvrir un nouvel auteur 😊et on dit bien que la curiosité est un vilain défaut, non ? 


Vous trouverez Gabrielle Danoux ici pour ces différentes traductions et pour le titre "la femme chocolat", c'est ici.

11 commentaires:

  1. le titre donne faim en tout cas !
    Si je n'arrive pas à me plonger dès le début, je lâche vite l'affaire.. Bises

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  2. coucou
    j avoue j aurais pas tenu, quand j'accroche pas, j'arrête !

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  3. Merci pour la découverte, pas mon style mais pourquoi pas.

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  4. Ce type d'histoire d'amour avec des triangles amoureux n'est pas mon type de romans préférés. Je suis plus axée policier thriller et j'ai du mal à lire autre chose

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  5. Tout a fais le type de lecture qui me plairait

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  6. Cela me fait penser à Olivia Ruiz avec sa femme chocolat hihi

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Grosse colère - Mireille d'Allancé.

Je remercie petit L qui me l'a fait découvrir ☺ Eh oui, ce petit bonhomme de 2 ans m'a longuement parlé de ce livre, que sa maman lu...